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than the fire around me

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I survived because the fire inside me burned brighter

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    Si tout d’abord la peur l’avait paralysé, Reina s’était petit à petit vue obligée d’accepter la situation et de s’y accommoder. Elle dû mettre de côté le fait que son nouveau gardien soit l’assassin de ses parents, pour s’intégrer dans le nouveau monde dans lequel elle était projetée, sous peine d’être sévèrement punie. Le seul être avenant et pour le moins rassurant se trouvait être le fils même de celui qui l’avait recueillit. Francisco « Chico » Salazar était un gamin qui avait été bercé par la corruption et la violence depuis son plus jeune âge. La seule tendresse qu’il avait jamais démontré était envers Reina, qu’il avait sauvé du sort qui lui était destiné; au lieu de mourir avec sa famille, Chico avait suggéré son utilité, et c’était dans un haussement d’épaules que Carlos Salazar avait accepté l’idée, traînant de force la petite fille avec eux, dont il venait de massacrer la famille. Chico avait sauvé la vie de Reina, et elle s’était toujours sentie obligée de lui en être reconnaissante. Un garçon de dix ans qui venait de voir son propre père abattre une femme enceinte et exécuter un homme sur une place publique avait réussit à avoir le bon sens d’épargner une petite fille.

    Les premiers temps furent difficiles, aussi bien pour elle que pour la famille Salazar, qui perdait patience à la voir si peu coopérative. Reina, terrifiée, ne prenait la parole que pour le strict minimum et ne faisait aucun effort pour tenter de vivre en communion avec eux. En quelques jours, elle avait planifié une fuite qui s’était soldée en échec, vite rattrapée par un homme de main de Carlos Salazar. À ce moment-là, on lui avait bien fait comprendre que s’échapper était une mauvaise idée et qu’il aurait été dangereux de recommencer. Reina fut alors plus ou moins certaine d’avoir saisi la leçon lorsqu’elle fut enfermée dans sa chambre pendant deux jours sans nourriture, avec seulement des quantités d’eau lui étant apportées de façon régulière. Elle avait bien vite réalisé qu’il était inutile de résister si c’était ce qui l’attendait à chaque fois qu’elle se rebellait. C’est là que s’était manifesté Chico, tel la plus pure des âme au sein de cette demeure, qui lui avait expliqué tous les bons côtés qu’il y avait à accepter le fait de faire partie de cette famille. Peut-être que si elle y mettait un peu du sien, alors tout s’arrangerait et tout irait pour le mieux. Il suffisait juste qu’elle coopère. 

    Il s’était vite entiché d’elle et Reina s’était raccrochée à lui comme à une bouée de sauvetage. Il lui donnait de l’importance, la défendait lorsque les autres enfants se montraient peu corrects avec elle. Et puisque Chico était le fils du grand Carlos, on ne pouvait pas se le mettre à dos, au risque de « finir comme la famille de Reina ». Sitôt avait-elle commencé à être plus docile que la vie s’était simplifiée pour elle et son nouvel entourage; on la gâtait, la considérait comme l’une des leurs, lui réservait le meilleur. Elle était devenue la protégée de Carlos Salazar et tout le monde avait probablement conscience que Chico éprouvait un grand intérêt pour elle. Elle fut donc élevée de la même manière que lui, bénéficiant d’une éducation de qualité et d’une vie aisée que d’autres auraient sûrement envié.

    Carlos Salazar avait l’ambition de faire de son fils un homme digne de reprendre l’affaire de son géniteur, ainsi l’avait-il conditionné à être futé, sévère et à avoir le sang-froid depuis des années. Il avait été entraîné à manier une arme et à se battre, tout autant que l’avait été Reina, qui avait suivi des cours de combat sous l’exigence de son tuteur. Incorporée dans les affaires du gang qu’ils menaient, elle se montra douée pour servir d’appât ou même d’espionne, faisant d’elle une pièce utile au sein de leurs actions criminelles. Faire preuve de débrouillardise et l’art du combat était donc nécessaire pour elle. Ainsi avait-elle développé des compétences en matière de combat et dans le maniement des armes tranchantes -du simple canif au couteau papillon-, de l’arc également, sans oublier des armes à feux. Elle était bien entendu discrète et délicate, mais par-dessus tout redoutable.

    Chico avait du pouvoir, et ainsi en avait Reina. Mais personne ne pouvait se permettre  d’être contraire aux décisions du grand chef qu’était El Alma del Diablo. Le seul que Chico s’abstenait de contrarier était son père. Pour lui, ce dernier savait ce qui était bien et ce qui ne l’était pas, et les décisions qu’il prenait étaient donc difficiles à remettre en question. S’il décrétait qu’il fallait éliminer des gamins d’un gang rival, alors c’est que c’était nécessaire. Si Reina devait se charger de charmer un type qui avait une dette envers eux pour mieux le piéger ensuite, alors personne n’avait son mot à dire. Carlos Salazar était le grand boss et tout le monde devait exécuter ses ordres, que cela plaise ou non aux concernés.

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I thought I was your queen of hearts

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    C’était aux alentours de ses seize ans que Reina avait commencé à adopter un comportement particulier. Ça débuta un beau jour, sans aucune raison apparente, lorsqu’elle déborda d’énergie et fut soudainement pleine d’entrain, ce qui différait avec son tempérament d’ordinaire calme et raisonnable. Elle s’activait sans relâche, ne dormait plus la nuit et racontait des propos parfois incohérents aux membres de la famille et du gang qu’ils côtoyaient quotidiennement. Même Chico n’arrivait pas à la maintenir stable et tranquille, son comportement frôlant presque la folie. Ça leur avait valu quelques disputes, avant que, quelques temps après, elle ne devienne brusquement très mal, l’opposé exact de ce qu’elle avait été pendant près de deux semaines consécutives. Elle ne voulait plus bouger de son lit, passait ses journées à dormir ou à fixer le mur de sa chambre, prisonnière de son esprit qui la persuadait que rien ne pouvait l’aider à se sentir mieux. Elle pleurait aussi dans ses draps, refusait de manger, et Chico -d’autant plus confus à ce stade-là- tentait de la raisonner sans jamais y parvenir. Elle ne voulait pas le voir, ne voulait voir personne, mais lui demandait seulement de trouver de quoi picoler sans que Carlos ne le sache. 

    Au bout du compte, après cette courte dépression, on lui avait fais consulter un psychiatre compétent et les résultats qui avaient suivis de nombreuses séances avaient conclus à un trouble bipolaire. Une fois le traitement prescrit, la vie reprit un cour plus ou moins normal; il était beaucoup plus rare de voir l’humeur de Reina vaciller à des extrêmes, ce qui lui évitait de commettre des bêtises qu’elle pourrait regretter par la suite. Le seul inconvénient reposait sur le fait qu’elle avait besoin de médicaments afin de mener une existence à peu près ordinaire. Et même avec ça, son entourage savait bien qu’il était possible de la voir retomber dans une phase de manie ou de dépression. Chico la tenait très souvent à l’oeil, en partie pour sa maladie -mais aussi à cause de sa personnalité possessive. Il fallait bien s’assurer que la jeune femme prenne son traitement correctement, au risque de la voir perdre totalement contrôle de soi. 

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