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Lizzie Samuels

IDENTIFICATION COMPLÈTE Lizzie Evans Samuels. ÂGE 19 ans. LIEU/DATE DE NAISSANCE Née à Atlanta, le 1 janvier. ÉTUDES SUIVIES ET ANNÉE  Aucune. JOB Alterne entre quelques petits boulots tels serveuse/etc. ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle. STATUT Célibataire. STATUT SOCIAL £. CARACTÈRE Courageuse, têtue, sociable, sûre d'elle, impulsive, difficile à cerner.

     ABOUT HER

       Sociable, ouverte et communicative, c'est ce qu'est Lizzie avec la plupart des autres. Mais ne vous attendez pas à ce qu'elle vous raconte tout. Elle est réservée et discrète sur son passé. Elle s'est toujours moqué de ce qu'on pensait d'elle. Lizzie a sa vision des choses et rien ne pourra la faire changer d'avis. Vous l'auriez compris, elle n'est pas influençable alors si ce que vous voulez c'est la changer, c'est peine perdue. Elle a son monde à elle, n'est pas ouverte d'esprit. Néanmoins, elle peut se transformer en une femme responsable et apte à prendre et à assumer des responsabilités. Elle est autonôme, aime faire les choses par elle-même et comme bon lui semble. Par contre, Lizzie n'est pas très douée avec les enfants, surtout les plus jeunes. Elle ne les supporte pas, eux et leurs pleurs. Autant dire qu'elle ne serait donc pas une très bonne baby-sitter.

      THE STORY OF MY LIFE

     Je me rappelle très bien de ce moment... celui où tout a basculé. Je me souviens que nous étions arrivés ici, dans ma maison actuelle. J'étais avec Carol, James et Maya, ma petite soeur. Je devais avoir... onze ans, je crois. Mon père était mort une dizaine de semaines auparavant et, comme ma mère avait disparu quelques années plus tôt, je me retrouvais orpheline, tout comme Maya. Carol était une amie de mon père qui avait promis de veiller sur nous. Quant à James, c'était encore un ami à Carol. Il y avait sa fille avec lui, âgée d'environ deux ans. Les deux adultes nous avait conduit ici pour changer d'air, qu'on se détende un peu. Je ne trouvais pas ça très relaxant comme séjour mais je ne ralais pas parce que je savais qu'ils essayaient de nous faire plaisir. Coincée dans une maison de campagne entourée d'une forêt, je passais mes journées en compagnie de Maya qui, elle, avait trouvé une poupée de

chiffon qu'elle avait renommé Gwënaelle Anderson, ou quelque chose comme ça. Je ne trouvais pas ça très amusant, ni même divertissant, mais je restais aux alentours, comme si l'envie de jouer à la poupée pourrait surgir brusquement de nul part.

Ce jour-là, le dernier, Carol est James étaient partis se balader dans les environs, nous laissant seules Maya et moi avec la jeune Cassy. Maya aimait bien s'occupait de la petite alors je la laissais faire, puisque de mon côté, je ne pouvais pas me la voir. Comme il faisait beau, nous nous étions installées dehors sur un drap de couleur orange que nous avions étendu sur l'herbe verte du jardin. Dans la matinée, j'avais volé discrètement un couteau dans la cuisine, sans trop savoir pourquoi. En réalité, je ne savais pas encore trop ce que j'allais faire avec. Maya était assise à l'autre bout du drap, berçant Cassy -qui ne cessait de pleurnicher- entre ses bras.

« Fais la taire, je t'en supplie, cette petite me rend folle! »

Je poussai un gémissement de frustration avant de me boucher les oreilles, agacée. Tout ce que je voulais, c'était du calme et Cassy me donnait tout le contraire.

« Sois patiente, j'essaye de la calmer. Peut-être qu'elle a faim. »

Ma soeur observait le bébé longuement, avec une certaine fascination dans les yeux. Elle avait toujours été trop sentimentale et avait tendance à devenir faible devant tous les petits trucs mignons qu'elle pouvait apercevoir. Je roulai des yeux, prête à plaquer ma main sur la bouche du bébé pour l'empêcher de faire un bruit de plus.

« Et bien dépêche toi de faire quelque chose! Je suis fatiguée de l'entendre hurler comme ça. Elle n'est pas le centre du monde, ses besoins peuvent attendre, comme nous tous! »

« Ne parle pas comme ça, Lizzie! Elle ne va jamais se calmer si tu t'énerves ainsi. »

Je me bouchai davantage les oreilles, plissant le nez.

« Va lui chercher de quoi manger! »

Je regardai ma petite-soeur avec insistance, presque sûre que la nourriture serait ma meilleure aide. Maya s'était maintenant relevée et elle soupira doucement mais tourna finalement les talons pour faire ce que je lui demandais. Je lançai donc un coup d'oeil au nourisson, plein de haine et de dégoût; je détestais sérieusement ces petits êtres insupportables. Mais à mon tour, je me levai et attendai sagement que Maya revienne. J'avais sortit mon couteau et le tenais fermement derrière mon dos. Je me sentais un peu crispée, un peu bizarre mais je savais que tout se passerait bien. Alors je restai droite jusqu'à que Maya ne revienne et descende les marches du perron pour nous rejoindre. Elle brandit un biberon de lait en s'avançant vers moi, comme pour me montrer que c'était ça qui abrégerait mes souffrances. Je l'ai laissé s'approcher, jusqu'à qu'elle arrive près de moi. Et c'est exactement à ce moment même que j'ai levé mon bras droit, celui dont la main était resserrée sur l'arme. Je me souviens lui avoir asséner deux coups dans le coeur, pour m'assurer que je l'avais bel et bien eut. Elle s'était éffondrée sur le sol, son petit corps inerte recouvert de sang. Mes mains étaient elles-mêmes recouvertes de liquide rouge mais je ne m'en préoccupais pas. Tout ce que je devais faire, c'était maintenant attendre. Je fus tenté d'en finir avec Cassy également mais elle n'en valait pas la peine. Alors je l'ai laissé dans son coin et je suis restée droite, observant Maya jusqu'à que Carol et James ne reviennent.

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